- enveloppe-réponse
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• 1292; de envelopperI ♦1 ♦ Chose souple qui sert à envelopper (⇒ étui, fourreau, gaine, revêtement). Enveloppe protectrice, isolante. Enveloppe en papier, en toile, d'un colis, d'un paquet. ⇒ emballage, 1. sac. Enveloppe qui recouvre un meuble (⇒ housse) , un oreiller (⇒ taie) . Les doigts « qui démaillotaient prestement les pièces de vingt francs de leur enveloppe de papier » (Green). — L'enveloppe d'un aérostat. — (1892) Enveloppe d'une chambre à air (⇒ pneumatique) .2 ♦ (1632 « paquet, emballage ») Feuille de papier pliée et collée en forme de poche, destinée à contenir du courrier. ⇒ 1. pli. Enveloppe carrée, longue. Enveloppe opaque, transparente, doublée, à fenêtre, molletonnée; enveloppe gommée, autocollante. Mettre une lettre sous enveloppe, dans une enveloppe. Adresse écrite sur l'enveloppe. « Sur l'enveloppe, ni timbre, ni cachet de la poste » ( Romains). Joindre une enveloppe timbrée pour la réponse. Des enveloppes-réponses. Cacheter, décacheter, déchirer, ouvrir une enveloppe.♢ Par méton. Montant total ou limité des crédits inscrits à un budget. L'enveloppe budgétaire. L'enveloppe de la Recherche, son budget. Une enveloppe de 100 millions.♢ Commission illicite. Donner, recevoir une enveloppe. ⇒ dessous-de-table, pot-de-vin.3 ♦ (1703) Sc. Partie qui entoure un organe, un organisme. ⇒ membrane, 1. sac, tunique. Enveloppes florales (⇒ calice, corolle, involucre, périanthe) . — Enveloppe des graines (⇒ endocarpe, noyau, péricarpe, tégument; 1. cosse, gousse) , des grains (⇒ 3. balle) . Enveloppe des fruits (⇒ brou, écale, épicarpe, peau) . L'enveloppe de la châtaigne (⇒ 1. bogue) , du grain de raisin (⇒ pellicule) . Enveloppe des champignons (⇒ volve) , des mousses (⇒ coiffe) . — Enveloppe calcaire des œufs d'oiseaux (⇒ coque) . — Enveloppe d'un minerai (⇒ gangue) .4 ♦ (1807, Monge) Géom. Courbe (ou surface) tangente à tout élément d'une famille de courbes (ou de surfaces).II ♦ (XVIIe) Ce qui constitue l'apparence extérieure d'une chose (tout en en faisant partie).1 ♦ Littér. Le corps humain considéré comme l'enveloppe de l'âme. « Son âme avait presque abandonné son enveloppe mortelle » (Stendhal).2 ♦ (fin XVIIe) Littér. Air, apparence, aspect extérieur. ⇒ dehors. « Sous une enveloppe naïve, elle cachait peut-être une immense ruse » (Lautréamont).3 ♦ Vieilli ou littér. Ce qui recouvre ou cache. ⇒ vêtement. « Ces puérilités servent d'enveloppe à des vérités importantes » (La Fontaine).
Encyclopédie Universelle. 2012.